dimanche 6 novembre 2011

Idée.....pour une question...

Vous le savez maintenant, ce déficit public est vraiment au coeur de mes préoccupations... Il faut dire que notre endettement qui croit nous coute de plus en plus cher. Nos amis allemands, ayant conduit les reformes nécessaires,en tirent quelques avantages. l'écart entre le taux des emprunts allemands à 10 ans et les notres ne cesse de croitre... 0,35% il y a un an à peu près, et aujourd hui un peu plus de 1,30%.... les allemands empruntent à 1,88 et nous à 3,19....
Eux réduisent leur déficit... et nous?
Dans une période électorale déja lancée, je pense que nos candidats ne devraient répondre qu'à une question:
" Comment améliorer le bien être des français en allégeant de manière conséquente le budget global des dépenses publiques"
Vous l'avez lu, je ne parle pas de baisses des impots....
Certains pays ont réussit cela... le canada, l'europe du nord...
Je livre une piste.... n'avons nous pas trop de structures publiques ou parapubliques qui doublonnent...
Dans le cadre du projet d'entreprise de la caisse régionale, et lors de notre dernier séminaire des managers ce sujet de simplification a été abordé.... et il est porteur de positif....
Mais il est vrai que notre pays a beaucoup de difficultés à réformer en anticipant.... c'est souvent lorsque nous sommes dans le mur que...
Elle ne vous plait pas ma question?

mercredi 28 septembre 2011

"Propos bucoliques"

J'aime beaucoup ces "propos bucoliques" d'Olivier Pastre professeur d 'économie à Paris VIII

- vendre des crédits à qui ne peut les rembourser.. non merci
- découper ces crédits en produit de marché... non merci
- désintemédier à "donf"; faire des libéraux...non merci
- laisser les banques "squatter" les paradis fiscaux.. non merci
- pousser ceux qui notent à amplifier les cycles... non merci
- réguler les dérivés avec des bésicles..non merci
- créer des normes comptables qui rendent gaga.. non merci

J'ai trouvé vivifiant son dernier livre écrit avec Jean Marc Sylvestre au titre très évocateur "on nous ment" vérités et légendes sur la crise.
Il est urgent de regarder les vérités en face, et accepter de prendre de vraies décisions pour construire l'avenir.
La tonalité de la communication ces derniers temps a changé, les banques sont "moins" sous le feu des projecteurs... la responsabilité de nos hommes politiques l'est plus, et les problématiques des déficits des états sont bien au centre des débats.
La situation de la France commence à "faire causer"...
La vraie question à traiter compte tenu de notre niveau déja élevé de prélévements sociaux et fiscaux, c'est comment dépenser moins...... en augmentant notre efficacité.
Une question habituelle en entreprise...

vendredi 16 septembre 2011

3 questions à Guy Château

Veuillez trouver l'interview de Guy Château sur la conjoncture, parue dans le journal Sud-Ouest du mardi 13 septembre.

vendredi 26 août 2011

Ah La Rigueur!!!

Notre quotidien Sud Ouest titrait hier "FILLON en père la rigueur".... J'avoue que je ne résiste pas à vous ressortir mon texte du 29 juin 2010 publié dans ce blog, ecrit en réaction à l'époque au fait qu'il ne fallait pas parler de rigueur...
"Sévérité, austérité, dureté sont les mots associés dans le vieux Larrousse Illustré au mot rigueur. Il est vrai que ce mot est dur dans sa solitude. Sans doute faut il lui associer aujourd'hui le mot chiffres. Ainsi avons nous "rigueur des chiffres....." Quoi de mieux que la rigueur des chiffres pour expliquer de manière objective la situation financière de notre pays en matière de déficit public et sociaux. N'est ce pas la meilleure manière pour rapprocher les points de vue de tous les Français et ainsi construire une "vision budgétaire commune" .... Qu'elle vienne vite cette "vision commune" indispensable à un vrai plan d'action... Il serait dommage que les marchés financiers soient ceux qui nous ramènent à la raison....Car à ce moment la, le mot rigueur prendrait bien toutes ses dimensions."
Nous sommes bien au coeur de ce que je craignais à l'époque.
Dans nos valeurs mutualistes, nous avons la Solidarité..... Les marchés financiers attendent cela de nos responsables européens, ils attendent aussi de vraies décisions structurantes.
En cette période de croissance faible ( recession?) dans nos pays occidentaux, la guerre économique va s'amplifier notamment entre les USA et l'Europe. Elle a déja commencé...
Dans les entreprises, dans ces temps perturbés, nous faisons la chasse à ce qui est inutile, à ce qui n'a pas de valeur ajoutée...ou qui fait double emploi... Nous concentrons nos efforts sur ce qui a une véritable valeur pour nos clients, et donc sur ce qui nous apporte de la croissance.
Les "vainqueurs" sont en général les plus agiles... les plus réactifs...
Cette démarche est elle transposable en matière de structures publiques?
Et pour clarifier l'origine des fonds publics, je supprimerai le mot "subventions" je le remplacerai par "redistribution d'impôts"... D'autres noms sont possibles... A vous de trouver...

mardi 23 août 2011

Sur "moment d'espoir" et la conjoncture

Le dernier article a suscité des commentaires, j'en suis très heureux et je remercie ceux qui les ont faits. Il n'est pas dans les finalités de ce blog de faire des notes de conjoncture, ni bien évidemment de commenter l'évolution de l'action de Crédit Agricole SA. Comme vous le savez, la comunication en matière de titres de sociétés cotées est régie par des textes précis, et sur ce dernier point, cette responsabilité incombe directement aux responsables de CASA. Je leur ferai remonter cette remarque. Les résultats du 1er semestre ont été publiés hier, les communiqués de presse sortis à cet effet permettent de constater la solidité du groupe dans cette période tourmentée.
Comme vous le savez, notre caisse régionale est une entreprise coopérative indépendante, faisant partie d'un grand groupe international, et Crédit Agricole SA, est la partie cotée de ce groupe.
Notre banque coopérative a pour finalité d'être au service de ses clients et donc ainsi du développement de notre territoire.
Les remarques qui me sont faites sur ce blog sont une des sources des retours directs que je peux avoir, je m'en sers pour influer sur nos modes de fonctionnement et notamment sur nos manières de communiquer.
Concernant cette dernière crise financière, ainsi avons nous décidé de la mise en place d'une conférence WEB le lundi 5 septembre à 19h. Si cela vous interesse, je vous invite à vous inscrire, les modalités sont sur le site ca-aquitaine.











jeudi 30 juin 2011

Moment d'espoir.....

La crise Grecque est toujours au centre de toutes les nervosités.... elle accentue les incertitudes... les déficits des grandes nations occidentales sont au coeur de tous les débats de politique intérieure, les chemins d une nouvelle croissance aussi. Traiter ces problèmes de déficits publics, trouver les nouvelles voies du développement, c'est tout simplement travailler à la construction de notre avenir ....
Les décisions de responsabilité et de solidarité qui viennent d'être prises autour de la situation grecque augurent elles d'un élan nouveau pour consolider enfin la situation de la zone Euro? je ne peux que le souhaiter.
Pourtant, j'ai aussi le sentiment que nous ne sommes pas au bout du chemin.
Les décisions prises, avec la mise à contribution du secteur privé, posent aussi une sérieuse question: doit on faire dorénavant confiance aux états lorsqu'il s'agit de leur prêter?
Ce dont je suis sur, c'est que la majeure partie de nos concitoyens sont prets à affronter les mesures nécessaires à la construction de ce futur, à condition qu'elles soient ancrées sur le moyen et le long terme, quelles soient justes et qu'ainsi elles donnent de véritables perspectives.....
Le modèle de l'entreprise est à ce titre interessant....
Les entreprises, pour avancer, developpent cette vision de moyen et long terme, car elles investissent dans la durée. Pour cette raison, elles ont besoin d'environnements juridiques stables dans le temps . La prise de risques est leur quotidien dans ce monde ouvert, pourtant elles pensent "loin" autour de l'utilité de leur métier, et donc de la valeur ajoutée qu'elles développent. Elles n'hésitent pas à changer leur mode d'action et d'organisation et à dépenser moins ou autrement. Leur survie est à ce prix...
Les politiques publiques doivent être au diapason de cette pensée dans leurs actions, notamment en ne rythmant pas les cycles économiques de niches fiscales qu'il convient maintenant de supprimer... ou en alourdissant pas le quotidien d'une réglementation si complexe que la compétitivité s'en trouve durablement obérée.. même au sein de la communauté européenne...
Pouvons nous être seuls contre tous? La réponse vous la connaissez....

lundi 21 mars 2011

Une université pour nos clients

Il n'est pas de journée, ou l'incompréhension entre les banques et leurs clients n'est montrée du doigt.
C'est un fait qui nous encourage à agir, car si à terme notre utilité est soumise à discussion, je ne suis pas sur que dans la durée, ce ne soit pas l'intérêt même de nos clients qui soit en jeu.
A ce stade, deux commentaires rapides:
- nous sommes clairement dans les suites de la crise, non encore terminée d'ailleurs. Et les évènements récents quelque soit leur nature sont là pour démontrer que la reprise est nécessairement fragile. Les banques seront encore au coeur de l'actualité économique.
- paradoxalement, lorsque nous approfondissons ce fait relationnel, et que nous demandons individuellement aux clients, ce qu'ils pensent de leur banques, l'avis est plutôt positif voire très positif.
Sur le premier point, nous pouvons penser que l' effort de communication récemment fait par la profession dans son ensemble permettra de clarifier la réalité. Les derniers chiffres parus en matière de réalisation de crédits pour 2010, montrent bien que durant cette année, l'économie française n'en a pas manqué.
Sur le second point, chaque banque doit faire un effort pour expliquer "son système relationnel" en terme de conseil, dire comment elle fonctionne en terme de processus, et expliciter son offre de produits et services.
Nous avons pris depuis neuf mois, une initiative qui semble correspondre à un besoin, c'est la raison pour laquelle j'ai écris ces quelques lignes.
Nous avons lancé en effet "l'université des clients" en nous appuyant sur les opportunités que nous offre la technologie.
Dans notre esprit, il s'agit à partir de thèmes choisis d'organiser une séance de formation dans un environnement 3D avec un orateur expert qui intervient en direct en s'appuyant sur des films si besoin.
Le programme mis en place cette année découle directement des demandes exprimées par nos clients, bien évidemment, il n'y a dans ces séances aucune sollicitation commerciale, c'est la règle.
Quelques thèmes qui seront traités ( liste non exhaustive):
- 7 avril: investir dans la pierre : passage obligé pour se constituer un patrimoine
-12 mai : loi de finances 2011 : impact sur les successions et le patrimoine
- 9 juin : les jeunes, la rentrée scolaire
- 6 octobre : comment accompagner les clients en difficultés
- 8 décembre : une banque mutualiste, cela veut dire quoi en 2012
Si vous êtes interessé, il suffit dans les 15 jours précédent chaque conférence de cliquer sur la vignette ad hoc de la vitrine ca-aquitaine, la clé d'accès vous sera ainsi transmise.
C'est pour nous une manière de démontrer notre utilité.
Mais est ce la bonne?

samedi 19 février 2011

POUR OU CONTRE LE PLAN BORDEAUX?

Les travaux des chantiers concernant ce plan, menes par le CIVB, battent leur plein. De nombreux acteurs représentants tous les métiers de la profession, sont associés. Le crédit agricole d'Aquitaine très engagé dans la filière viticole bordelaise a décidé de participer activement à ces travaux.
Très clairement, je crois à l'avenir de cette filière. Bordeaux, avec un nom connu dans le monde entier a beaucoup d'atouts, un des principaux est sans doute la qualité et le professionnalisme des hommes exercant sur ce territoire viticole.
Comme dans tout secteur, des chantiers structurants sont à conduire, ce plan a le mérite de les lister. Dans cet article, je ne les listerai ni ne les commenterai. Pourtant ces chantiers ne sont pas faciles, ils touchent l'exercice des métiers, les organisations donc les hommes, et nous savons bien que dans tout changement le principal facteur bloquant est le facteur humain.
Je souhaite vous dire que je pense l'ensemble très cohérent, mais qu'un dossier pris isolément n'a pas nécessairement de sens. C'est la somme de tous les chantiers qui donne le sens de ce plan Bordeaux. J'entends ici et là des critiques sur tel ou tel dossier. J'insiste, un dossier seul ne réglera pas la problématique de mévente et de prix à laquelle est confrontée la viticulture bordelaise. C'est ce plan dans son ensemble qui aura des chances d'influer sur le cours de choses.
Au dela de sa cohérence, je lui trouve un autre grand mérite, il part du consommateur.... Il ne faut pas nous y tromper, pour les vins dits "FUN" (de 2€ à 6e la bouteille), le triptique gagnant est celui qui allie le goût, le prix de revient et bien sûr la marque qui doit être forte pour pouvoir affronter les marchés internationnaux. Ces trois éléments sont donc une vraie priorité...
C'est bien connu, "un grand vin est le résultat de alliance complexe du climat, du terroir, de la technologie, et du savoir faire du viticulteur ...." Chaque élément pris séparement ......
Plus que jamais, c'est l'union de tous les acteurs autour d'un plan cohérent, à l'instar de ce qui s'est fait ailleurs, qui permettra de reconquérir la place que Bordeaux mérite.
Mais cette union sacrée si nécessaire, est-elle là? D'où mon titre.....

lundi 31 janvier 2011

Que seraient les talents individuels sans la force du collectif?

Quelle victoire fabuleuse que celle de l'équipe de France de hand ball!

Un grand bravo à tous bien sur, mais aussi merci pour les enseignements que j'en tire en terme de management.

La force du collectif est évidente, les hommes sont soudés face aux talents et poussées de l'adversaire, ils déroulent leur stratégie de jeu et visiblement garde un moral de fer devant l'adversité. L'écoute des commentaires des joueurs après match démontre clairement que leur proximité psychologique avec estime et affection réciproques est réelle.

Dans les moments critiques, les talents individuels au service d'exploits personnels s'appuyant sur cette force collective ont permis de faire la différence....

Dans l'environnement travail, je pense qu'il en est rigoureusement de même. Le manager affirme le système de fonctionnement de l'équipe autour des besoins de vie des clients. Il développe un climat positif favorable à la motivation de chacun et à un renforcement du collectif. La polyvalence et l'entraide entre les membres de l'equipe alliées à la compétence de chacun font ce service efficace et harmonieux que nous demande nos clients.

J'ai conscience que c'est plus facile à écrire qu'à faire.......

jeudi 27 janvier 2011

La "participation mutualiste" au service de l'exercice de la responsabilité des dirigeants

Comme vous le savez toutes et tous, notre caisse régionale est une banque coopérative. Les mois de février et mars sont des mois importants car ceux des assemblées générales de caisses locales.

Elles sont l'occasion pour sociétaires et clients d'exercer "leur pouvoir mutualiste", de statuer sur les principaux éléments de vie de leur caisse locale mais aussi de venir prendre connaissance des grandes orientations de la caisse régionale. Elles sont surtout à mon sens des moments d'échanges conviviaux avec l'équipe de l'agence, le conseil d'administration de la caisse locale, les représentants du conseil d'administration et de la direction de la caisse régionale.

Ces échanges sont l'occasion pour moi d'avoir en direct des retours sur notre niveau de qualité de service et de conseil par les propriétaires de l'entreprise. Ils me permettent de prendre connaissance des grands projets du canton mais aussi de repartir avec des idées d'évolution pour nos process et services. Vous l'avez compris, ces assemblées portent aussi le sens que nous voulons donner a la relation client.

Pour être sociétaire, c'est simple il suffit de souscrire au minimum une part sociale (15€), elle est bien évidemment remboursable ( document à disposition en agence) et rémunérée.

Intervention sur une problématique personnelle

Sur ce blog, je reçois quelquefois des commentaires qui relèvent d'une problématique personnelle. Pour que je puisse les traiter, le mieux est de m'écrire à ma boite mail suivante guy.chateau@ca-aquitaine.fr . Merci à vous

mardi 18 janvier 2011

Satisfaction client et rémunération

Pour être plus encore en cohérence avec l'axe numéro 1 de notre projet d'entreprise, la satisfaction client est entrée dans le système de rémunération de la caisse régionale de crédit agricole d'aquitaine. La mesure en est faite par enquêtes téléphoniques, pour lesquelles nous avons maintenant un recul de trois ans. En fin 2010, nous étions à 94,2% de clients satisfaits ou très satisfaits, un peu en dessous de notre objectif de notre projet "destination clients" qui était de 95%. C'est notre meilleur score depuis trois ans. Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont permis de consolider ces résultats

lundi 17 janvier 2011

Sommes nous inéluctablement sur la voie du déclin?

J'ai conscience en écrivant cela d'utiliser un titre provoquant...
Pourtant, à force :
-de tout vouloir régler par la loi, des choses qui très souvent relèvent de la responsabilité individuelle
-d'additionner des normes sans tenir compte de leur effet sur les prix de revient
-d'être "plus encore" que les règles européennes elles mêmes....
j'ai le sentiment, que nous ne prenons pas le bon chemin pour assurer la croissance....