jeudi 30 juin 2011

Moment d'espoir.....

La crise Grecque est toujours au centre de toutes les nervosités.... elle accentue les incertitudes... les déficits des grandes nations occidentales sont au coeur de tous les débats de politique intérieure, les chemins d une nouvelle croissance aussi. Traiter ces problèmes de déficits publics, trouver les nouvelles voies du développement, c'est tout simplement travailler à la construction de notre avenir ....
Les décisions de responsabilité et de solidarité qui viennent d'être prises autour de la situation grecque augurent elles d'un élan nouveau pour consolider enfin la situation de la zone Euro? je ne peux que le souhaiter.
Pourtant, j'ai aussi le sentiment que nous ne sommes pas au bout du chemin.
Les décisions prises, avec la mise à contribution du secteur privé, posent aussi une sérieuse question: doit on faire dorénavant confiance aux états lorsqu'il s'agit de leur prêter?
Ce dont je suis sur, c'est que la majeure partie de nos concitoyens sont prets à affronter les mesures nécessaires à la construction de ce futur, à condition qu'elles soient ancrées sur le moyen et le long terme, quelles soient justes et qu'ainsi elles donnent de véritables perspectives.....
Le modèle de l'entreprise est à ce titre interessant....
Les entreprises, pour avancer, developpent cette vision de moyen et long terme, car elles investissent dans la durée. Pour cette raison, elles ont besoin d'environnements juridiques stables dans le temps . La prise de risques est leur quotidien dans ce monde ouvert, pourtant elles pensent "loin" autour de l'utilité de leur métier, et donc de la valeur ajoutée qu'elles développent. Elles n'hésitent pas à changer leur mode d'action et d'organisation et à dépenser moins ou autrement. Leur survie est à ce prix...
Les politiques publiques doivent être au diapason de cette pensée dans leurs actions, notamment en ne rythmant pas les cycles économiques de niches fiscales qu'il convient maintenant de supprimer... ou en alourdissant pas le quotidien d'une réglementation si complexe que la compétitivité s'en trouve durablement obérée.. même au sein de la communauté européenne...
Pouvons nous être seuls contre tous? La réponse vous la connaissez....

3 commentaires:

Georges a dit…

La notion de stabilité sur une période assez longue me paraît primordiale.
Je suis étonné de la frénésie législative y compris en matière fiscale qui ne me semble fonctionner que par à coup?
Ceci peut avoir pour effet de désorganiser l'économie.
Un exemple l’énergie et la législation fluctuante sur le photovoltaïque : des entreprises, PME, ses sont lancées et la législatif a changé les règles les condamnant au dépôt de bilan et mettant leurs salariés au chômage. Ce n’est qu’un exemple mais il illustre le phénomène.
Il en est de même pour la législation concernant l’immobilier qu’il soit privé ou social. La politique de Benoît Apparu se désengageant fortement du financement et souhaitant même prélever des fonds sur le mouvement HLM serait un autre exemple édifiant d’absence de politique de long terme.
Je pourrai faire la même remarque dans le rôle protecteur et stabilisateur de l’Etat "laissant tomber" le SAMU social dont l'utilité est si criante.
Les simples citoyens comme moi sont surpris de la non stabilité de l’Euro comme ils ont été surpris de l’entrée dans la zone euro de tant de pays dont l’économie n’était pas stabilisée et alors qu’aucune mesure n’était prise favorisant la stabilisation, aucune “gouvernance” (de type fédéral peut-être) n’existant. Chacun veut être “ensemble” et seul !!!
Quant au fait d’inviter les banques privées à délaisser une partie de leur dette ne serait-ce qu’en allongeant les délais de remboursement, n’est-ce pas une bonne façon de sauver le principal qui est le remboursement à terme d’une partie conséquente de la dette ?

CLAUDE a dit…

La situation économique générale est sans doute complexe à analyser, mais plus pragmatiquement, la notion cardinale de « valeur ajoutée » est-elle si compliquée à créer pour l’entreprise française ? Comment la voulons-nous et de quel type par rapport à celle de nos concurrents européens ou mondiaux ? Est-elle réservée à nos seules entreprises du CAC 40 possédant les moyens financiers pour la confectionner au plus haut niveau ? Voulons-nous la faire évoluer par la volonté des petites entreprises qui en seraient capables, très nombreuses, mais disposant de faibles moyens ? Cette dernière question a peut-être une réponse auprès de la Banque, extrêmement capable de proposer des orientations avec une organisation spécifique.
En tous cas, merci Monsieur le Directeur pour nos échanges d’informations entre partenaires de l’entreprise… Sans nul doute, un premier pas vers la création d’une « valeur ajoutée de qualité ».

JPG a dit…

Cher Monsieur,
parce que ce qui se passe sur les marchés est inquiétant j'ai besoin d'être rassuré, alors je consulte ma banque et même votre blog mais je n'y trouve rien. Comme vous le dites "c'est l'incertitude qui rend l'assurance nécessaire", et le silence aoûtien renforce l'incertitude. Si un collaborateur perdait un mois de salaire on lui dirait pourquoi: or quand votre action perd 11% en un jour en plus des 40 en 6 mois c'est bien plus et je souhaite vos explications.
Au plaisir de vous entendre, bien cordialement. Jean-Pierre Gaury