mercredi 1 octobre 2008

Des bases solides


En cette période de crise financière, nous vivons des moments étonnants:

  • La ministre de l’Economie et des Finances, Christine Lagarde, réaffirme la solidité du système bancaire français,
  • Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, indique sa confiance dans le système bancaire français. Ce Monsieur est je suppose compétent en la matière, puisque la Commission Bancaire qui contrôle les banques en France, est placée sous son autorité.

  • Le gouverneur de la Banque Centrale Européenne confirme l’engagement des gouvernements européen dans le traitement de la crise et permet par son action sur la liquidité des marchés de maintenir la continuité des marchés de crédit pendant ces moments critiques,

  • Le Président de la République affirme que l’Etat prendra ses responsabilités et qu’aucun épargnant en France ne perdra un euro. Les réactions des gouvernements belges-hollandais-luxembourgeois et francais pour sauver Fortis et Dexia en sont la démonstration.

    Malgré tout cela, certains doutent encore de la solidité du système bancaire francais!

    En ce qui concerne Fortis et Dexia, ces deux banques avaient la particularité de ne pas avoir un large socle de banque de détail qui a permis à certaines grandes banques américaines de passer cette crise sans grands dommages. Pour financer leurs activités de crédit, Dexia et Fortis devaient aller chercher beaucoup de liquidité sur des marchés qui la font actuellement payer très cher.

    Le Crédit Agricole qui est la banque d’un français sur trois, d’un européen sur dix est la première banque de détail en Europe par ses revenus. Elle a donc plus que quiconque, cette base fondamentale de banque de détail.
    En terme de solidité, le Crédit Agricole est le groupe bancaire le mieux capitalisé de France, le troisième européen et le 7ème mondial. Au 1er semestre 2008, malgré la crise il a dégagé quelques 2 milliards € de résultats après impôts.

    Dans cet environnement, notre Caisse régionale est extrèmement solide : aucun subprime n’est dans son bilan, son niveau de fonds propres va bien au-delà des exigences règlementaires, ses résultats du premier semestre sont conformes aux prévisions et au plan de développement engagé en 2007. Enfin, son rôle dans l’économie régionale n’a jamais été aussi fort. C’est donc du solide !!

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