lundi 17 décembre 2007

Pourquoi "Vivre et agir en Aquitaine"?

Derrière ce titre, il y a deux véritables convictions :
- le fait régional,
- la proximité est une valeur moderne.
Pour chacune, je souhaite partager avec vous quelques commentaires d'actualité:


1) Le fait régional.
Au moment ou tout le monde parle de mondialisation, où la construction européenne semble s'affirmer enfin, où l'Etat providence centralisé montre ses limites, le fait régional réapparaît comme une véritable opportunité. Europe des nations ? Ou Europe des régions? En fait deux questions complémentaires et une véritable réponse aux problématiques de développement économique.
Identité de la région. Forces et faiblesses. Dans ce billet, il n’est pas question d'être exhaustif. Je ne peux cependant éviter d’évoquer l’une des vraies forces pour l'Aquitaine:" le vin et l'agroalimentaire".
Un pôle de compétitivité existe pour l'agroalimentaire en liaison avec la pharmacie, mais il n'en existe pas pour le vin. Cherchons l'erreur ! Voilà un thème de mobilisation régionale.


2) La proximité est une valeur moderne.
Le plus compliqué est de définir ce qu'est la proximité car la proximité est multiple !
Avec internet ou le téléphone nous pouvons être très proches tout en étant très loin. Qui ne connaît pas une famille ou les petits enfants échangent avec leurs grands parents des photos par internet ?
Pourtant cette proximité que l'on peut qualifier de " psychologique" n'est véritablement proximité que lorsqu’elle se concrétise à un moment ou à un autre par une rencontre réelle qui vient renforcer les liens virtuels éventuellement tissés.
Cette vision de la proximité s'applique à mon sens aux systèmes de management des entreprises (cf. la théorie du management à distance), et bien sûr tout particulièrement aux entreprises régionales capables de développer cette véritable proximité. Bien implantées dans leur région, avec leur rayonnement, la force de leurs équipes, la rapidité de décision qui les caractérise et surtout, la proximité de leurs clients, elles constituent de véritables pôles de développement à la conquête de nouveaux territoires.
Ne nous y trompons pas : elles constituent les gazelles françaises (cf. la théorie de Jean-Paul Betbeze). Veillons sur ces gazelles, et tout particulièrement sur celles aux structures coopératives car nos amis anglo-saxons, qui ne les connaissent pas, ont une fâcheuse tendance à les oublier dans leur lobby européen. Mais les banques coopératives veillent…

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